Conseil Sommeil : Arrêtez le moulin — ce sera pour demain!
Regarder les grains tourner dans un moulin ne donnera jamais du pain.
Il faut, à un moment, sortir de la boucle, poser un autre geste, transformer.
Et c’est exactement ce que fait notre mental la nuit :
les pensées tournent, encore et encore.
Comme un moulin qui ne s’arrête jamais —
le passé qui repasse en boucle, le futur qu’on essaie de contrôler, les problèmes qu’on remâche en continu…
Mais comme le disait Einstein :
“On ne peut pas résoudre un problème avec le même mode de pensée que celui qui l’a créé.”
Ce n’est pas le moment de trouver des réponses.
C’est le moment de dormir, de récupérer de l’énergie, de retrouver de l’envie,
de laisser le corps et l’esprit se régénérer sans effort — pour être présent·e, clair·e et performant·e durant la journée.
Et il faut savoir une chose : 90 % de nos pensées sont exactement les mêmes que la veille.
Nous sommes des créatures d’automatismes.
Tant qu’on laisse le subconscient tourner en boucle, il recycle les mêmes idées — encore et encore.
Pour générer du nouveau, pour apaiser, pour laisser de l’espace… il faut reprendre la main.
Et diriger nos pensées autrement.
Suggestion simple:
Gardez un journal près du lit — que ce soit un carnet, une appli ou même un enregistrement vocal.
Peu importe le format,
ce qui compte, c’est d’interrompre le circuit automatique de pensées.
Écrire, parler, visualiser… ces gestes activent d’autres zones du cerveau que celles de la rumination.
Ils permettent de passer de la pensée abstraite à une forme d’expression concrète ou symbolique, ce qui libère de l’espace mental.
Selon votre sensibilité (ou vos besoins cognitifs) :
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✍️ Si vous êtes plutôt visuel·le ou kinesthésique → écrire à la main dans un carnet peut aider à poser et clarifier.
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📱 Si vous êtes plus auditif·ve ou à l’aise à l’oral → enregistrement vocal ou dictaphone.
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🌀 Et si écrire vous freine (dyslexie, fatigue, surcharge), explorez plutôt les techniques de visualisation guidée, comme l’imagerie mentale, les MindMovies, ou les bulles de lâcher-prise.
Trouvez votre manière à vous d’extérioriser.
Ce simple geste peut suffire à mettre le moulin sur pause —
et lui dire doucement : “que la nuit porte conseil… on verra ça demain.”